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C’est un livre d’images ! Cette formule consacrée constitue le meilleur compliment qu’on puisse adresser à une œuvre cinématographique. Elle nous rappelle aussi que, ce que nous appelons le 7èmeart, est né de l’animation des bandes dessinées. Les premiers films qui connurent le succès ne furent pas, en effet, des documentaires ou des reportages d’actualités illustrant l’arrivée des trains en gare, mais bien des montages d’ombres chinoises, conçues par Caran d’Ache, l’un des plus célèbres dessinateurs humoristiques  de la belle époque. Par la suite, les américains allèrent puiser dans le trésor des bandes dessinées  de la presse, les scénarii de leurs premiers grands feuilletons à épisodes qu’on appelait serials. Ainsi les aventures de Nat Pinkerton, Les Périls de Pauline ou les exploits de Tarzan fournirent des thèmes de films à succès. La veine de cette sorte de spectacle ne s’est pas tarie. On continue toujours à tirer des films des grandes séries dessinées des quotidiens ou des hebdomadaires du monde entier : Superman, Jim la Jungle, Flash Gordon, Les Pieds Nickelés et Tintin par exemple. (adapté d'un article du journal Pilote - 1965)

 

 

 

 

TARZAN - Imaginé par E.R.  Burroughs, en 1914, il devait connaitre une fabuleuse carrière cinématographique (plus de 35 films). Le plus célèbre des Tarzan a été le champion olympique américain Johnny Weismuller. Plus tard, Weismuller devait abandonner ce rôle pour celui de Jim la Jungle.

 

LES PIEDS NICKELES – Ribouldingue, Croquignol, Filochard sont les trois personnages terriblement roublards imaginés par Forton. Dépourvus  du sens moral le plus élémentaire, ces trois parasites ont accompli, en images, de telles prouesses que les cinéastes n’ont pu résister à l’envie d’en faire les héros de scénarii extravagants. Leurs derniers exploits sur l’écran furent  récemment vécus pas Charles Denner (Filochard), Jean Rochefort (Croquignol) et Michel Galabru (Ribouldingue).

 

 

 

 

TINTIN – traduits en neuf langues (dont le chinois), les albums de Tintin et Milou conçus par Hergé, ont été édités à plus de 16 millions d’exemplaires. Deux films ont déjà été tournés qui ont pour héros ces personnages familiers à tous. Le dernier en date, qui vient d’ailleurs tout juste d’être présenté en France, s’intitule Tintin et les Oranges Bleues, avec dans le rôle de Tintin, Jean-Pierre Talbot.

 

ANATOLE CHERI – Dubout est le peintre d’un univers caricatural où les femmes sont fortes et les hommes réduits à l’état d’esclaves. Ce monde étrange où les maris tricotent pendant que ces dames fument le cigare, a essayé, sans succès, de déboucher sur le dessin animé avant de trouver une nouvelle expression dans un film parodique et bouffon intitulé Anatole Chéri avec Paul Demange et Alice Field.

 

 

 

 

LA FAMILLE FENOUILLARD – Auteur de manuels encore utilisés dans les lycées, Colomb est plus connu des potaches sous son pseudonyme de Christophe, qu’il utilisa pour réaliser les aventures du Savant Cosinus, du Sapeur Camembert et de la famille Fenouillard. Les tribulations de cette dernière ont inspiré un film à Yves Robert dont Sophie Desmarets et Jean Richard sont les vedettes.

 

BECASSINE –Symbole de la naïveté, Bécassine, native de Clochers-les-Bécasses,  conçu par Pinchon a profondément vexé les bretons qui l’ont bannie de leur territoire. Jamais le film dont Paulette Dubost fut l’héroïne, avant-guerre, ne fut présenté en Bretagne où des commandos de choc continuent à faire retirer des vitrines des librairies les récits en image de Pinchon.

 

 

 

 

CLEMENTINE CHERIE – Jean Bellus, lui, est un optimiste qui s’inspire, depuis un quart de siècle, des tics et manies du français moyen. Sa vision du monde est absolument dépourvue d’amertume ou de pessimisme. Ses personnages, Papa Gaston, Maman Yvonne et leur fille, viennent de connaître leurs premières aventures cinématographiques dans Clémentine Chérie, avec France Anglade pour vedette.


BIBI FRICOTIN – Bibi, c’est le symbole du titi parigot, c’est-à-dire du jeune garçon gouailleur, rusé, adepte du fameux système D, qu’aucune situation ne surprend, et qui sait toujours, avec un sourire, se tirer des situations les plus embarrassantes. Peut-être n’est-il pas d’une honnêteté extrêmement scrupuleuse ! Mais il est sympathique, tout comme Maurice Baquet qui l’incarne avec beaucoup de talent à l’écran.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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