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En 1965 le journal Pilote publiait un article concernant les romans de Jules Verne. Plus que jamais, l'oeuvre de Jules Verne se révèlait d'actualité. Et pourtant, en ce XX° siècle atomique, rien ne se périmait plus vite que les ouvrages de vulgarisation scientifique. Mais Jules Verne était tellement en avance sur la science de son temps, il possédait une telle vision de l'avenir que cses anticipations géniales constituaient encore la réalité quotidienne.

Cette même année 1965, une galerie des Champs Elysées exposait les maquettes de ses inventions et les cinémas reprenaient le film que Walt Disney avait tiré en 1954 du célèvre Vingt Mille Lieues Sous les Mers.

 

 

 

 

Dans Autour de la lune, Jules Verne envisageait la conquête et la colonisation de notre satellite, par des trains de projectiles qui n'étaient pas autre chose que la préfiguration des modernes fusées à étages qui d'ici 1970 permettront effectivement aux cosmonautes de prendre pied sur le sol lunaire.

 

Jules Verne manifesta une prescience absolument extraordinaire, dans De la Terre à la Lune, et situantdès 1865 le point de départ de sa fusée lunaire en Floride, à faible distance de Cap Canavéral (maintenant Cap Kennedy) d'où partent effectivement aujourd'hui tous les engins spatiaux lancés par les Américains.

 

Les occupants de la fusée lunaire de Jules Verne, vécurent à peu près toutes les aventures que devaient connaître à leur tour, les cosmonautes russes et américains. Avant l'envol de ses héros, Jules Verne avait même pàrévu que les conditions duvol spatial seraient expérimentées sur des animaux, chat et écureuil.

 

Le rotor n'était qu'un jouet en 1886. Mais dans Robur le Conquérant, Jules Verne imagina un vaisseau aérien qui se déplaçait à travers l'espace, soutenu par de multiples rotors, comme nos hélicoptères géants actuels. Le même roman décrit un satellite artificiel émetteur, placé en orbite autour de la Terre.

 

 

 

 

 

 

Dans Les Cinq Cents Millions de la Bégum, Herr Schultz véritable précurseur d'Hitler, construit un énorme canon, ancêtre de nos pièces à longue portée, capables de percer un blindage d'acier, épais d'un mètre, à 20 km de distance, ou de tirer des obus à gaz à 40 km, sur une ville moderne, semblable aux notres.

 

Les marinsdu mystérieux capitaine Némo utilisaient dès 1870, des scaphandres autonomes de grande profondeur, absolument identiques à ceux qu'utilsent aujourd'hui nos modernes nageurs de combat. Ils étaient armézs de fusils sous-marins à air comprimé, tirant des balles explosives ou des projectiles empoisonnés.

 

Contemporains des premiers vapeurs, le célèbre Nautilus de Vingt Mille Lieues Sous les Mers n'avaient rien à envier de nos marins les plus récents. Jules Verne l'avait doté de tubes lance-torpilles, du sonar et d'un sas d'évacuation permettant à ses occupants de quitter et de réintégrer leur bord même en plongée.

 

Dans ce même roman datant de 1870, Jules Verne décrit l'utilsation du bathyscaphe et de la secoupe de Cousteau: J'avais une fenêtre ouverte sur des abîmes inexplorés. Nous regardions comme si ce pur cristal avait été la vitre d'un aquarium immense. Toute une armée aquatique, nous faisait escorte.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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