Le Ski club de Môtiers (Suisse) fêtait en 2012 ses 75 ans d'existence. L'occasion était belle pour son président de retourner dans le passé...

 

 

 

1937 Fondation du Ski club de Môtiers le 22 septembre. Un comité est constitué, avec Willy Bornoz comme premier président. La Ronde-Noire sera le premier chalet du club (en location).

 

1939-1941 La mobilisation perturbe les activités du club. De nombreux membres sont sous les drapeaux. Difficile de se ravitailler. il faut des bons pour le pétrole, le sucre, l’huile ou la viande. Mais le club continue d’organiser ses traditionnels souper-tripes sans coupons. Les cotisations sont à trois francs.

 

1944 Admission de cinq dames, elles ne pourront pas dormir au chalet.

 

1946 Après la guerre, la vie reprend sérieusement au chalet. En septembre, grand déménagement, La Vaux sera le deuxième chalet (aussi en location).

 

1960-1961 Achat d’un téléski d’occasion. Benzine et huile pour faire tourner le moteur. Il fonctionne et il fait la joie des sportifs.

 

1971 Riaux, le troisième et actuel chalet. Le Ski club en est propriétaire.

 

1981 Lors d’une assemblée générale, un vote historique: par 8 voix contre 5 et 4 abstentions, les femmes sont admises officiellement.

 

2012 En septembre dernier, le Ski club a célébré son 75e anniversaire. Il compte actuellement 89 membres, dont sept au comité.

Daniel Otth, actuel président du Ski club de Môtiers, a retrouvé ces photos dans les archives du chalet: "C’est difficile de dire qui figure sur ces images. Ni même de dire quelle personne pouvait détenir un appareil photo à cette époque. Elles doivent dater des années 1960."

1. Le chalet de La Vaux, le deuxième utilisé par le Ski club. 2. Le téléski de la Jument Verte. 3. La construction du téléski en été. 4. La neige fond, mais les amis se réunissent encore. 5. Les skieurs profient de la dernière neige. 6. Un remonte-pente utile. 7. Les combinaisons de ski ont bien changé... 8. Les paysages verdoyants du Val-de-Travers ont un air de petite maison dans la prairie.

 

paru dans un quotidien suisse (L'EXPRESS) en 2012