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1954 - L'ALMANACH DES POSTES A CENT ANS
Le caractère itinérant des Semaines sociales permet de découvrir, là où elles plantent leur tente, les particularités du pays qui, pendant quelques jours donne l’hospitalité aux semainiers.
A la veille de la Semaine de Rennes, nous avons mentionné, sommairement, la place que tiennent dans l'industrie de la grande ville bretonne la fabrication du papier et l'imprimerie. Nous ne pensions pas alors qu'il y aurait matière à revenir sur ce sujet. C’est pourtant ce que nous faisons volontiers, après avoir visité l’une des plus importantes entreprises françaises consacrées aux arts graphiques : les imprimeries Oberthür.
A deux cents mètres du local de la Semaine sociale qui se tenait à l’école Saint-Vincent, rue de Paris, on rencontre sur la gauche une petite rue qui porte le nom de Gutenberg. Est-ce simple coïncidence ? Presque en face, dominant un mur de clôture, se dresse un bâtiment imposant au fronton duquel s’étale la barbe majestueuse encadrant le visage de celui qui fut l'inventeur de l'imprimerie.
C'est derrière ce mur, en parcourant les salles interminables où cliquètent les linotypes, grondent les presses rotatives, que nous sommes tombés en arrêt devant des tas de feuilles imprimées, révélant chacun une étape de la fabrication de l’almanach des P.T.T. Ici, en séries multiples les reproductions polychromes qui illustrent, chaque année plus artistiquement, le vieux calendrier ; plus loin, le lacis des routes des cartes départementales avec plans ; ailleurs, le plan du métro, supplément dont bénéficient les clients de Paris... Les travaux préparatoires à la livraison des commandes prochaines sont déjà bien avancés.
Cette année, ils revêtent un intérêt exceptionnel. On prépare l’almanach du centenaire.
Parler de l’almanach des P.T.T. laisse supposer que cette publication a quelque rapport avec l’administration du même nom.j En réalité, il faut dire que, dans une bonne mesure, les P.T.T. sont à l'origine de l'almanach actuel dont le principe fut arrêté il y a cent ans. Cela ne signifie pas que les "calendriers", comme on disait auparavant, ou les almanachs, qui existaient également avant 1855, n'aient,à chercher de paternité que du seul côté des services postaux.
L'origine des uns et des‘autres remonte à des temps très éloignés. On les trouve dans l’antiquité. Certains furent gravés sur bronze, chez les Gaulois, ainsi qu’il appert d’un calendrier exhumé à Coligny de l'Ain. Chez les Grecs, chez les Egyptiens, le succès des calendriers — que les Grecs appelèrent almanachs — ou parfois "parapegmes" — était grand en raison des prédictions astrologiques ou des conseils pratiques pour l'agriculture qu’ils comportaient.
Chez nous, pour nous en tenir strictement à notre sujet, il existait avant la Révolution française, dans chaque province, des sortes d’annuaires contenant l’indication des départs de courriers et le tableau du service général des diligences et messageries royales
Quelque soixante ans après 1789, il semble que l’usage s’était largement établi, chez les facteurs, de distribuer des calendriers au début de l’année.
L'initiative des facteurs donna-t-elle lieu à des abus ? Et d'abord ne se présentait-elle pas comme une infraction au règlement de la distribution postale ? L’affirmative s’impose en réponse à ces deux questions En effet, diverses circulaires de M. E. - J. Thayer, directeur de l’administration générale des postes, en décembre 1849 et en décembre 1850, font connaître la pensée de ladite administration sur ces deux points Condescendante la direction des postes autorise les facteurs à livrer leurs calendriers sans acquitter lés taxes normalement exigibles pour la distribution de ces objets. D’autre part, on se trouve devant une mise en garde relative à la rédaction des calendriers qui, par exemple, ne doivent pas favoriser les menées des partis.
Il faut croire que les innocents calendriers étaient parfois subversifs, car l’administration rappelle que, dans l'exercice de leurs paisibles et honorables fonctions, les facteurs ont à observer la circonspection dans leur langage, faute de quoi, des sanctions s’ensuivraient pour ceux qui se montreraient sourds aux "paternels avertissements" de l’administration.
Qu’en termes charmants des choses désagréables pouvaient être dites à l'heure où le prince-président s'apprêtait à devenir Napoléon III, empereur des Français !
Paternelle, l’administration jugea bientôt qu’elle devait l'être plus encore et pour les facteurs, dont le privilège serait officialisé, et pour les bénéficiaires du trafic postal à qui, par le truchement des almanachs-étrennes, on inculquerait les notions essentielles sur le service des postes.
Cela ressort d'une circulaire de M. Stourm, conseiller d’Etat et directeur général des postes, qui, le 1er septembre 1855, fait connaître une décision du 17 août de la même année au sujet des almanachs.
Cette décision se félicite du résultat de l'expérience tentée par l'administration qui a publié, en 1854, à l'usage du service de Paris, un almanach pour 1855. L’on a constaté, dit-on, les heureux effets de cette tentative. Grâce à elle, des connaissances utiles pour tout le monde ont été répandues, ce qui a contribué à faciliter le travail des agents des postes, et, succès non négligeable, à accroître les recettes du Trésor !
Jusqu’à 1855, en vertu des circulaires de 1849 et de 1850, les! calendriers ne pouvaient porter que l'indication des mois et des jours, et des notions astronomiques. Désormais, on ne parlera plus de calendriers, mais d'almanachs; et l'on y imprimera obligatoirement le calendrier avec la nomenclature des saints adoptée; dans chaque diocèse; des notions générales sur le service des postes, fournies par l'administration et textuellement reproduites ; des renseignements particuliers de nature à intéresser les localités auxquelles les almanachs sont destinés.
L’administration tient donc la haute main sur l’institution des almanachs. Elle s’occupe même de leur confection, réservant à l'Imprimerie impériale l’impression de ceux distribués par le service de Paris.
En province, toutefois, les chefs des services départementaux ont la faculté de passer contrat avec des imprimeurs de leur choix. Il est curieux, mais nullement étonnant, de noter que l'Imprimerie impériale fournissait alors les almanachs au prix de dix centimes, tandis que l'industrie privée les offrait à neuf, huit, sept et même six centimes. Ceci à l’époque où une lettre ordinaire devait être timbrée à vingt centimes.
La faculté offerte aux entreprises privées d'imprimer l’almanach des postes, conçu et patronné par l’administration, ne devait pas laisser indifférent le fondateur de la maison qui va, dans les prochaines semaines, fêter le centenaire. La carrière de cet homme mérite d’être rapidement relatée. En 1837, un professeur de dessin linéaire quittait Strasbourg et s'en allait à Paris travailler pendant un an dans l'imprimerie lithographique Desurmont. Ce Desurmont présentait-il quelque parenté avec les homonymes qui, dans notre Nord, s’illustreraient tour à tour dans l’industrie de la laine et du coton? Qu’importe ! Du moins travaillait-on chez lui avec assez de brio pour être capable, au bout d’un an, d'entrer chez un M. Landais, lithographe de Rennes, et de devenir, en 1842, à l'âge de 24 ans, l'associé de ce M. Landais — lequel a eu un homonyme, maître - imprimeur à Dunkerque, il y a trente et quarante ans.
L’heureux mortel, passé de Strasbourg à Rennes, avait de qui tenir. Il s’appelait François-Charles Oberthür, et à Strasbourg, avait pu observer au travail son père, François-Jacques Oberthür, graveur sur acier, devenu imprimeur en 1825 et, à partir de 1828, associé de Senefelder. l’inventeur de la lithographie. François-Charles Oberthür devint bientôt seul maître de l’imprimerie Landais, installée alors place du Palais de Justice, ce monument historique où survivent les turbulents souvenirs du Parlement de Bretagne. Remarquablement secondé par sa femme, Marie Hamelin, dont on évoque encore aujourd’hui le souvenir avec une reconnaissante admiration, F.-C. Oberthür procura un rapide développement à son affaire qui se transporta au faubourg de Paris, après la guerre de 1870.
C'est là quelle présente aujourd'hui des ateliers couvrant une superficie de trois hectares. Société en nom collectif "Oberthür frères", après la mort du fondateur, l’entreprise est devenue en 1910 la société anonyme "les imprimeries Oberthür" aux destinées de laquelle préside aujourd’hui une petite-fille du fondateur, Mme Pierre Cartier-Bresson — (un nom que les brodeuses et l’industrie du fil à coudre en notre ville de Lille n’ignorent pas) — secondée par son fils, Jean Cartier-Bresson.
Vaste usine occupant neuf cents personnes, cette entreprise est équipée de matériel moderne aux secrets duquel sont initiés sur place, grâce aux ateliers d apprentissage organisés dans la maison, les jeunes ouvriers qui deviennent capables de se mettre au clavier des machines de composition monotype et intertype, de préparer les travaux en offset, de manœuvrer les magnifiques presses "Marinoni" imprimant en deux, trois et quatre couleurs.
Sortant à cadence rapide des rouleaux qui les impriment, s'entassent sous nos yeux, délicats et flligranés, des papiers timbrés commandés par le Pérou — (on est loin de cette année 1675, où, à Rennes, le Parlement de Bretagne, s'élevant contre les prétentions royales, fomentait la révolte du papier timbré — à moins que ce ne soient des obligations, automatiquement timbrées et numérotées, de la S.N.C.F. Plus loin, voilà les feuilles d’un syllabaire de facture pédagogique intelligente, à côté des fines pages d’un missel populaire. Dans un autre coin, ressort des larges marges d'un beau papier ivoiré, le texte d’un "Jalna", ou celui de "Corps et Ames". de Van der Meersch. éditions choisies destinées à quelque "club", qui seront brochées et reliées sur place, grâce à des machines automatiques dernier cri. Et un peu partout, les tirages progressifs des pages de calendriers, d'almanachs, parmi lesquels l’almanach des P.T.T. tient une place notable, puisque ce secteur représente approximativement le tiers de la production Oberthür. Un tel développement est l’aboutissant de cent années de travail, à l’aurore desquelles se situe, tout simplement, l’initiative féconde d’un imprimeur travailleur et entreprenant.
Le premier "Almanach des Postes" imprimé à Rennes (Imprimerie Oberthür)
Maître-imprimeur, doté d’un bon outil, F.-C. Oberthür se préoccupa sans retard de l’utiiliser au maximum. Dès 1853 — et peut-être auparavant, mais on ne possède pas de documents plus anciens — sortait un imprimé cartonné portant avec le millésime 1854, le titre : "Celendrier des Postes-Etrennes des Facteurs". L’illustration était restreinte et modeste. Au centre d’une croix faite d’entrelacs et de médaillons, entre les bras de laquelle se répartissaient les quatre trimestres de l’année, une gravure représentait le Palais de Justice de Rennes, sous lequel s’inscrivait dans un cartouche le nom de l’imprimeur. (photo ci-dessus)
Le calendrier mentionnait parmi les saints de l'Eglise universelle, la plupart de ceux que l’on honore en Bretagne. Il notait les Rogations, les Quatre-Temps et — détail original — portait au 24 juillet "jours caniculaires" avec, au 26 août, la contre-partie : fin des jours caniculaires.
En 1954, on serait moins affirmatif !
Au verso de l’exemplaire 1854 que nous avons eu sous les yeux, figurait le tableau alphabétique des communes du département d'Ille-et-Vilaine, parmi lesquelles, marquées d’une astérisque, se détachaient celles que les facteurs ne visitaient que tous les deux jours. Au-dessous de cette liste étaient indiqués les principaux bureaux du département, avec le nom de leurs directeurs et la nomenclature des circuits de distributions ou d'expéditions partant de ces bureaux.
1854 : c'était encore l’époque de la production libre. Dès 1855, la présentation des "étrennes des facteurs" dut se conformer aux prescriptions de l'administration. L’imprimeur Oberthür poursuivit sa publication et obtint même, de 1860 à 1867 le privilège du monopole.
Un exemplaire de 1861, toujours imprimé en noir, s’ornait au centre d’un large médaillon reproduisant la famille impériale. Les quatre trimestres de l’année s'étageaient naturellement dans les quatre carrés formés par un entre-croisement de volutes entrelaçant des sujets allégoriques inspirés par les quatre saisons. Et l’usager était prié de "voir au revers les notions sur les services des postes".
A peine quelques années s’étaient écoulées et l’almanach des postes connaissait une grande diffusion. On trouve à la Bibliothèque des P.T.T., avenue de Ségur, à Paris, dans un bulletin de 1857, édité par l’administration des postes, un classement effectué par départements, en tenant compte du nombre d’almanachs distribués proportionnellement à la population. Nos départements du Nord et du Pas-de-Calais se situent assez loin dans la nomenclature. Tandis que l’Eure-et-Loir arrive en tête avec 18.790 exemplaires pour 291.074 habitants, soit 64,5 pour mille habitants, distançant la Seine qui est au 7e rang avec 38.496 almanachs pour 1.174.346 habitants (32,5 pour mille), le Pas-de-Calais ne compte que 11.768 almanachs pour 712.846 habitants (16,5 pour mille) et le Nord 13.468 almanachs pour 1.212.353 habitants (11,10 pour mille). La Somme est mieux placée : 21,164 pour 566.619 habitants (37,35 pour mille).
En quelques années, le tirage progresse. Il est plus que doublé en 1863 ; et l’almanach devient peu à peu l’ami que les familles accueillent avec faveur à la veille d'un nouvel an. L’illustration prend plus de place ; bientôt l’on tente — plus ou moins heureusement d’abord — l’impression en couleurs qui, aujourd’hui, gagne en perfection. Une rétrospective des almanachs soulignerait pittoresquement l’évolution des mœurs, des goûts, et même la marche du progrès, et fournirait matière à une curieuse documentation par l’image.
La belle carrière parcourue par l’almanach des postes n’aurait pas atteint un tel développement si des relations étroites ne s’étaient tissées entre les imprimeries et la corporation des facteurs. L’évolution de l’almanach, sa mise au point, dépendent pour une bonne part des facteurs eux-mêmes. Ces derniers, soucieux d’offrir aux usagers des sujets qui aient leur agrément, interviennent dans le choix des illustrations qui doivent orner lalmanach. Celui-ci ne reproduit pas un modèle unique. Nous savons bien, quand le facteur "vient pour les étrennes", qu’il a plusieurs types d'almanachs dans son sac. Lui-même, chez Oberthür, peut hésiter entre diverses séries qui comptent trente sujets différents. Il est curieux de constater que, chaque année, l’on demande des scènes de pêche, de chasse, car ce genre garde toujours des amateurs.
Tous les ans une réunion de délégations de facteurs se tient à Paris, et les facteurs discutent les images qu’on leur propose, sélectionnent, bref, arrêtent eux-mêmes le choix des sujets à retenir. Quelquefois, une réunion identique se tient en province. Ce qui se produisit à Lille, au foyer des P.T.T., il y a quelques années, le 8 juin 1950. Deux jours auparavant, la présentation des séries avait eu lieu à Paris et il s’y était opéré une sélection. Les Nordistes, cependant, ne jugèrent pas le choix de leur goût, et deux sujets furent éliminés. Les facteurs aiment aussi posséder une gamme de sujets religieux, de reproductions de monuments historiques. Ainsi en 1954, on pouvait choisir, d’une part entre l'église d’Assy et le calvaire de Plougastel-Daoulas, d’autre part, entre les Arènes d’Arles et le château de Chambord. Pour les prochaines étrennes 1955, nous hésiterons sans doute entre la Basilique de Vézelay. la Vierge et l’Enfant avec les saints, dej Palme le Vieux (Galerie Borghèse, à Rome), et le Christ en Croix, de Martin de Vos. A moins que l’on soit séduit, tout simplement, par "la petite église".
Depuis peu d’années, on a vu les facteurs suggérer que fussent reproduits des tableaux de maîtres. "L’accordée de village", de Greuze, fut agréée en 1950, de même que "Nature morte aux faisans", de Claude Monet, en 1953. Par contre, la proposition de présenter "L’indifférent", de Watteau, pour 1955, n’a pas eu l’agrément des sélectionneurs.
Les décisions de ceux-ci, de même que les projets de l’éditeur sont portés à la connaissance de tous les facteurs par un périodique semestriel, "Almanach-Informations" , bien rédigé, copieusement illustré, modèle de typographie, qui joue dans un certain sens le rôle de bulletin corporatif, tout en étant un organe publicitaire. L’orientation vers la reproduction de tableaux de maître dépend vraisemblablement pour une bonne part de l’existence de la société artistique des P.T.T., société qui n’est pas d hier puisqu’elle a tenu son 38e salon en 1954, avec 170 exposants, mais qui, depuis un certain temps bénéficie de l’intérêt que porte aux groupements de fonctionnaires des postes Mme Pierre Cartier-Bresson. Deux années de suite en effet, en 1953 et 1954, un prix Marthe Cartier-Bresson a été décerné au lauréat du salon des P.T.T.
Ce n’est pas uniquement dans le domaine de l’art que l’on observe des relations suivies entre les facteurs et les Imprimeries Oberthür. Il y a des photo-clubs, des associations sportives des P.T.T., que l’on voit patronnées par Oberthûr. Les lecteurs qui suivent chez nous les rubriques sportives ont peut-être rencontré quelquefois ce nom à l’occasion de championnats de boules, mais plus certainement lors des "marches des facteurs". Il y en a eu à Lille en 1951, à Douai en 1952, le 20 septembre 1953 à Arras où le challenge Oberthür fut gagné par l’équipe de Lens menée par de fiers "piétons" qui s’appelaient Demazeure, Gourlay, Vilain, Col, etc.
Autant de, caractéristiques de la vie des facteurs des postes que nous avons découvertes en examinant les tenants et aboutissants de la carrière du vieil almanach des P.T.T. Nous saurons un peu mieux maintenant, quand viendra la fin décembre et que se présenteront chez nous, pour les étrennes, les facteurs aux "paisibles et honorables fonctions", l’importance que représente pour eux l’almanach qu’ils nous proposent.
Jusqu'à présent, nous ne voyions dans ce carton illustré, doté de feuillets documentaires, que la contre-partie aimable offerte par le facteur pour la gratification que nous lui tendions — plus ou moins généreusement.
Désormais, éclairés par de modestes rayons de la petite histoire, nous penserons à la corporation qu’il représente, au côté pittoresque qu'a su prendre sa vie corporative parce qu’une entreprise à laquelle l’attachent, depuis cent ans, des liens d’intérêts réciproques, a su réaliser avec ce secteur de la clientèle une sorte de communauté. L’on dira peut-être que ce sont là conclusions d'un idéaliste. Faut-il être idéaliste pour reconnaître sur son chemin ce qui est intéressant et sympathique ?
Concluons en signalant que les 10, 11 et 12 septembre derniers, les fêtes du centenaire de l’almanach des P.T.T. se sont dignement déroulées à Rennes. Le dimanche 12, en particulier, une messe fut célébrée à midi, à la cathédrale, sous la présidence de Son Em. le cardinal Roques. Puis à 13 h. 15, sous la présidence de l'inspecteur général Benedetti, préfet d’Ille-et-Vilaine, un banquet réunit les personnalités dans les salons Gadby, de la rue d’Antrain. Et la soirée comporta un programme d’attractions et de jeux, s’achevant dans la nuit avec un feu d’artifice.
article publié dan le journal La Croix du Nord en septembre 1954
Almanach des Postes et des Télégraphes de 1898
Almanach des Postes et des Télégraphes de 1901
Almanach des P.T.T. de 1952
Almanach des P.T.T. de 1954
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