ACCUEIL | AUTOMOBILE | CITROËN

 

 

 

 

 

 

 

En 1913, un polytechnicien de 35 ans, André Citroën, fonde une société d‘engrenages en forme de chevrons : le double chevron est déjà l’emblème de la marque. Le 4 juin 1919, une bombe éclate dans le jeune monde de l’automobile. Une torpédo "Type A" de 10 cv est présentée aux Usines André Citroën, fabriquée en série et vendue moins de 7.500 F, alors que les autres voitures valent plus de 30.000 F.  Le succès est foudroyant et, dès 1921, la production atteint 10.000 unités par an. L’année suivante sort une B2 puis, en 1922, la première 5CV, la célèbre  deux places jaune citron. En même temps, le Sahara est vaincu pour la première fois  par 5 autochenilles  Citroën qui joignent Alger à Tombouctou en moins d’un mois : c’est la prestigieuse Croisière Noire.  La première car, en 1923, après la présentation de la Trèfle,  8 autochenilles parcourent 28.000 km. (Colomb-Béchard – Tananarive) en étonnant le monde entier. En 1925, c'est la B12 première carosserie mono-pièce tout acier, munie de freins sur les 4 roues. En 1926,la B14 a un moteur amélioré et 2.000 taxis de ce type sont lancés dans Paris. Les chaînes du Quai de Javel ne cessent d’augmenter leur production : à tel point que la marque au chevron vient au deuxième rang dans le monde, après Ford !

 

En 1928, après la C4, c’est la C6, première 6 cylindres à la portée de tous, puis les moteurs flottants et la Croisière Jaune, extraordinaire liaison transasiatique. Encore des records avec la 15CV 6 cylindres (record mondial de distance et de vitesse, plus de 136.000 km à 104 de moyenne) et surtout avec la Rosalie (300.000 km à plus de 93 de moyenne).

 

1934 : nouvelle bombe, avec la première traction-avant, qui devait être contre construite jusqu’en 1957. L’audace de ces conceptions fait sensation. Pensez ! Pas de châssis, une carrosserie monocoque et aérodynamique : freins hydrauliques et surtout traction avant ! Puis ce sont les différentes versions : 7CV, 11CV, 11 légère, etc, et le triomphe. Mais un triomphe que n’a pas connu son auteur, André Citroën. Ruiné par le lancement de sa voiture révolutionnaire, il dut vendre ses usines et mourut, pauvre et désespéré.

 

Reprise par Michelin, l’usine continue dans le même esprit d’innovation technique, surtout après la guerre. Car si, à ce moment, elle sort toujours les 11 et la 15, reines de la route, elle n’hésite pas à lancer une insolite 21934 : nouvelle bombe, avec la première traction-avant, qui devait être contre construite jusqu’en 1957. L’audace de ces conceptions fait sensation. Pensez ! Pas de châssis, une carrosserie monocoque et aérodynamique : freins hydrauliques et surtout traction avant ! Puis ce sont les différentes versions : 7CV, 11CV, 11 légère, etc, et le triomphe. Mais un triomphe que n’a pas connu son auteur, André Citroën. Ruiné par le lancement de sa voiture révolutionnaire, il dut vendre ses usines et mourut, pauvre et désespéré. Première voiture vraiment populaire et utilitaire. En 1953, la 15CV-six sort encore mais avec, à l’arrière, une suspension révolutionnaire : l’hydropneumatique. C’est l’annonce de l’encore plus révolutionnaire DS19, présentée en 1955. L’an dernier, enfin présentation de l’Ami 6, 3CV, extrapolation de la 2CV.

 

 

 

André Citroën (1878-1935) - La Croisière Noire : la grande aventure automobile commence - la Citroën 5CV Trèfle jaune-citron.

 

 

 

1932 : la Rosalie est équipée du prmier moteur flottant - 1934 : la Traction avant fait sensation - La DS 1963avec ses nouvelles entrées d'air de refroidissement.

 

extrait de Pilote - novembre 1962

 

 

_______________________________________

 

 

publicité de janvier 1926

 

 

 

CITROEN 1965

d'après une publicité de 1965 (Citroën Belgique)

 

_______________________________________

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  ACCUEIL | AUTOMOBILE | CITROËN

 

bachybouzouk.free.fr