LE HANNETON

Le hanneton s'attaque aux feuilles des arbres et des arbustes dont il se nourrit. Sa larve ou ver blanc ronge les racines des plantes; particulièrement des rosiers.

TRAITEMENT

Brûler les insectes ramassés le soir en secouant les arbres. Détruire les vers . blancs ramenés en surface du sol par bêchages. Au début de saison, répandre du sulfate de fer (8 à 10 kilos par are).

LE DORYPHORE

Le doryphore est un petit insecte qui ravage les plantations de pommes de terre dont il ronge complètement les feuilles.

TRAITEMENT Trois pulvérisations, une en juin, . dès l apparition des premières larves ; la seconde fin juillet, au moment de la deuxième sortie des insectes, la troisième au début de septembre pour détruire les insectes parfaits. Les bouillies employées (base d'arsenic) s'achètent chez le droguiste.

LA CHENILLE

La chenille, larve du papillon, s'attaque aux feuilles des jeunes plantes et des arbres. Variant d'aspect selon l'espèce, toutes sont nuisibles.

TRAITEMENT

Au printemps, détruire les oeufs déposés par les papillons sur les feuiHes. En été et en automne, pratiquer l'échenrllage en sectionnant les rameaux sur lesquels les chenilles font leur nid. Dans les deux caj, il faut toujours détruire par le feu.

LA TAVELURE

La tavelure est un petit champignon qui s'attaque aux fruits, particulièrement aux poires et pommes qu'il crevasse.  

TRAITEMENT

Pulvérisation d'une bouillie bordelaise légère lorsque les fruits atteignent la grosseur d'un pois et, sitôt après, ils sont placés dans des sacs protecteurs en papier transparent. Composition de la bouillie : 500 gr. sulfate de cuivre, 1 kilo chaux vive fraîchement éteinte, 50 litres d'eau.

LA TEIGNE DU POMMIER

La teigne du pommier, cheniHe as su velue, fait une grande consommation de feuilles.

TRAITEMENT

Il faut détruire tous les nids formés de plusieurs feuilles réunies par un réseau soyeux. Pour cela, pulvériser la solution ainsi composée : eau 5 litres, savon noir 400 grammes et pétrole 100 grammes.

(PERCE-OREILLE)

Le forficule, plus connu sous le nom de perce-oreille, révèle sa présence présence au printemps en s'attaquant aux boutons de fileurs qu'il ronge ; durant l'été, il s'attaque aux fruits.

TRAITEMENT

De mœurs nocturnes, il se cache durant le jour sous les feuilles ou les écorces, c'est là qu'il faut le chercher. Il est alors très facile de le capturer et de le détruire en l'écrasant ou en le faisant brûler.

LE BLACK-ROT

Le black-rot, petit champignon, s'attaque aux feuilles de la vigne et aux grains de raisins. Les feuilles atteintes se cou- -vrent de taches brunes, les fruits flétrissent, se dessèchent et deviennent noirâtres.

TRAITEMENT Deux pulvérisations de bouillie bordelaise : une avant la floraison, l'autre pendant. Composition de la bouillie : 1 kilo de sulfate de cuivre, 1 kilo de chaux vive (fraîchement éteinte), 50 litres d'eau.

LE CRIOCÈRE DU LIS

Le criocère du lis, appelé vulgairement violoneux, se rencontre sur les lis, dont il ronge les feuilles, les tiges et les boutons, souvent jusqu'à complet épuisement des plantes. Cet insecte, rouge vif, est facilement reconnaissable.

TRAITEMENT

Faire tomber, en secouant la plante, les insectes sur un papier. Brûler le tout. Les applications répétées de soufre les éloignent du lieu, mais ne les détruisent pas.

LA CLOQUE DU PÊCHER

La cloque du pêcher est produite par un petit champignon qui, à ses débuts, donne aux feuilles une forme boursouflée et cloquée; par la suite, elles pâlissent et deviennent légèrement rougeâtres.

TRAITEMENT

Faire brûler les feuilles ou les jeunes rameaux atteints. Au printemps, à l'apparition des feuilles, pulvérisation préventive d'une solution ainsi composée : 250 grammes de sulfate de fer ; 50 litres d'eau.

MOUSSE ET LICHENS

Ces parasites aux suçoirs multiples envahissent souvent rosiers à tiges et arbres fruitiers. Se nourrissant de leur sève, ils peuvent à la longue les épuiser.

TRAITEMENT

Avec une brosse assez dure, frotter les parties atteintes, ensuite badigeonnez les parties nettoyées avec un lait de chaux (5 kilos de chaux vive pour 100 litres d'eau).

LE GUI

Le gui, parasite des vergers et plus particulièrement des pommiers, enfonce ses suçoirs dans les branches pour y puiser ses éléments nutritifs, amenant à la longue l'affaiblissement des arbres.

TRAITEMENT

Lorsque la touffe de gui pousse sur une petite branche, sectionner cette branche. Si la touffe est sur une grosse branche, entailler celle-ci de faç'on à enlever les suçoirs du parasite ; recouvrir ensuite la plaie avec du mastic à greffer.